Communication d’entreprise : choisir entre externalisation et internalisation en France
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D’après plusieurs études menées par Kantar et France Pub, le marché français des services de communication externalisés dépasse les 35 milliards d’euros par an, incluant publicité, digital, événements et relations presse. Pourtant, 67% des entreprises françaises de moins de 100 salariés ne disposent pas de service communication dédié (EDInstitut), obligeant les dirigeants à faire des choix stratégiques sur l'externalisation ou l’internalisation des compétences.
La réalité française oscille entre pragmatisme budgétaire, contraintes RH et impératif d'efficacité, dans un univers où la communication se complexifie vite : explosion des supports digitaux, attentes élevées autour de la RSE, nécessité d’agilité sur le terrain.
Par exemple, certaines ETI industrielles françaises ont internalisé l’animation de leurs réseaux sociaux durant la crise sanitaire, ce qui leur a permis de rester au plus près des besoins terrain et RH lors des différents confinements (voir l’étude Comfluence 2022 sur la communication de crise en PME).
Selon la Fédération Française de la Communication (FFC), un poste de chargé de communication coûte en moyenne 45 000 € annuels charges comprises (fourchette basse), hors outils et investissements médias (Hello Workplace 2024).
Une étude ISCOM/OpinionWay (2023) révèle que 57 % des PME ayant externalisé au moins une action de communication considèrent qu’elles ont gagné en créativité et en efficacité sur leurs campagnes. Un chiffre en hausse depuis la crise Covid.
Pour illustrer : une PME ayant externalisé à une agence sa communication de repositionnement RSE a gagné du temps mais a eu des difficultés à « retranscrire » sa culture et ses valeurs distinctives, faute d’avoir suffisamment associé les équipes internes en amont (observation issue du baromètre UCC Grand Sud 2023).
De nombreuses entreprises françaises trouvent leur équilibre dans un modèle « à la carte » :
Ce fonctionnement permet à la fois de rester maître du cap, de monter en compétences, tout en profitant de l’agilité, de la créativité et du carnet d’adresse des meilleurs spécialistes du secteur.
Face à un univers qui évolue chaque année – réseaux sociaux éphémères, IA générative, pression RSE, nouveaux formats vidéos – le choix entre internalisation et externalisation n’est plus binaire. C’est une question d’équilibre, de contexte, d’adaptation et… d’envie d’oser. Anticiper les besoins, investir dans la formation continue, s’appuyer sur des expertises variées : voilà les clés des structures qui avancent, innovent et engagent leurs publics avec justesse.
Finalement, la bonne question n’est plus « faut-il externaliser OU internaliser ? », mais « comment orchestrer les deux pour qu’ensemble, elles remplissent pleinement la mission stratégique de la communication ? ».
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